Quand Anderson (Jason Biggs) demande sa blonde en mariage, elle meurt d'un arrêt cardiaque...
Après plusieurs mois de désespoir, il est convaincu par son ami d'enfin sortir de chez lui. Même s'il est désabusé et qu'il est une vraie loque humaine, il accepte de jouer le jeu de son ami et propose de demander en mariage la première femme qu'il rencontrera.
Or, Isla Fisher, la serveuse, se présente à leur table. À la grande surprise de Biggs, elle accepte sa demande, et ce, même si son copain "parfait" lui a fait sa demande le jour précédent.
Belle mise en scène, donc, pour un petit film sympathique. Vous vous doutez que l'amour finira par faire son chemin dans le coeur du personnage, n'est-ce pas ?
Deux bons comédiens, Biggs affiche sa maladresse tant appréciée dans Loser et American Pie et Fisher n'a pas encore perdu son pétillant.
C'est la première réalisation de Michael Ian Black. Considérant cela, c'est réussi. Rien d'agressant, un petit look film indépendant, même, qui me plaît beaucoup. Sans compter que c'est aussi son premier scénario long-métrage grand public, alors ça ne jette.
J'y vais d'un 7/10
On a parlé de sexualité à l'école et la mature et très précoce Maya veut savoir comment ses parents (séparés) se sont rencontrés.
Pas de crainte, c'est pas une version ciné de How I Met Your Mother. Je n'en aurais pas parlé.
Papa (Ryan Reynolds), accepte de raconter l'histoire. Par contre, il brouille les cartes et lui raconte sa rencontre avec trois femmes à la fatidique époque où il espérait changer le monde en travaillant pour la campagne électorale de Clinton à New-York.
Parmi ces 3 femmes, il y a l'irrésistible Isla Fisher, mais aussi l'hallucinante Rachel Weisz et l'intéressante Elizabeth Banks.
Reynolds est très sympathique dans ce rôle. Loin d'être faussement tragique (Buried...), il est fort dans son rôle de père et de jeune amant. Pour le peu de temps où elle est à l'écran, Abigail Breslin (Little Miss Sunshine, Ultimate Gift) est excellente. Les trois femmes dans la vie de Reynolds enrichissent indubitablement le film.
La force du scénario tient dans le retour dans un passé proche et humoristiquement décalé. Un film qui aurait été une ennuyeuse histoire d'amour à propos d'un gars qui rencontrent des filles pas prête au mauvais moment est devenu, grâce à une scénario plus travaillé (Adam Brooks, à qui on doit Wimbledon), un bon film.
Encore une fois, rien de malade côté réalisation, mais c'est pas ce qu'on cherche quand on loue ce genre de film, n'est-ce pas ?
7,5/10