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dimanche 3 mars 2013

Spécial Isla Fisher - Wedding Daze et Definitely, Maybe

Quand Anderson (Jason Biggs) demande sa blonde en mariage, elle meurt d'un arrêt cardiaque...

Après plusieurs mois de désespoir, il est convaincu par son ami d'enfin sortir de chez lui. Même s'il est désabusé et qu'il est une vraie loque humaine, il accepte de jouer le jeu de son ami et propose de demander en mariage la première femme qu'il rencontrera.

Or, Isla Fisher, la serveuse, se présente à leur table. À la grande surprise de Biggs, elle accepte sa demande, et ce, même si son copain "parfait" lui a fait sa demande le jour précédent.

Belle mise en scène, donc, pour un petit film sympathique. Vous vous doutez que l'amour finira par faire son chemin dans le coeur du personnage, n'est-ce pas ?

Deux bons comédiens, Biggs affiche sa maladresse tant appréciée dans Loser et American Pie et Fisher n'a pas encore perdu son pétillant.

C'est la première réalisation de Michael Ian Black. Considérant cela, c'est réussi. Rien d'agressant, un petit look film indépendant, même, qui me plaît beaucoup. Sans compter que c'est aussi son premier scénario long-métrage grand public, alors ça ne jette.

J'y vais d'un 7/10

On a parlé de sexualité à l'école et la mature et très précoce Maya veut savoir comment ses parents (séparés) se sont rencontrés.

Pas de crainte, c'est pas une version ciné de How I Met Your Mother. Je n'en aurais pas parlé.

Papa (Ryan Reynolds), accepte de raconter l'histoire. Par contre, il brouille les cartes et lui raconte sa rencontre avec trois femmes à la fatidique époque où il espérait changer le monde en travaillant pour la campagne électorale de Clinton à New-York.

Parmi ces 3 femmes, il y a l'irrésistible Isla Fisher, mais aussi l'hallucinante Rachel Weisz et l'intéressante Elizabeth Banks.

Reynolds est très sympathique dans ce rôle. Loin d'être faussement tragique (Buried...), il est fort dans son rôle de père et de jeune amant. Pour le peu de temps où elle est à l'écran, Abigail Breslin (Little Miss Sunshine, Ultimate Gift) est excellente. Les trois femmes dans la vie de Reynolds enrichissent indubitablement le film.

La force du scénario tient dans le retour dans un passé proche et humoristiquement décalé. Un film qui aurait été une ennuyeuse histoire d'amour à propos d'un gars qui rencontrent des filles pas prête au mauvais moment est devenu, grâce à une scénario plus travaillé (Adam Brooks, à qui on doit Wimbledon), un bon film.

Encore une fois, rien de malade côté réalisation, mais c'est pas ce qu'on cherche quand on loue ce genre de film, n'est-ce pas ?

7,5/10

mardi 13 septembre 2011

The Trip - Michael Winterbottom

Steve Coogen, dans son propre rôle, est payé par The Observer pour faire un « trip » culinaire dans sa belle Angleterre. Il a tout planifié, sauf une chose : celle qu'il aime ne peut plus venir. Après avoir invité tous ceux qu'il connaît - en ordre d'appréciation -, il téléphone à Rob, un père de famille et artiste-imitateur-comédien, un « grand ami » de Steve.

Ces deux hommes sont très différents ; leurs goûts, leurs relations amoureuses, même leur imitation de Michael Caine est différente. Le « trip » est un beau prétexte cinématographique à la rencontre intime de ces deux hommes qui se disaient de « très bons amis » sans pour autant bien se connaître.

C'est un film idéal pour ceux qui aiment l'humour « anglais » et la cuisine gastronomique. On a aussi droit à plusieurs paysages « anglais » que le réalisateur a pris soin d'intégrer. Après tout, c'est un road trip. Peu de musique, des plans qui soutiennent les silences, des dialogues d'hommes qui cherchent à se rendre des politesses sans vouloir paraître faux... Savoureux.

7/10 : The Trip est comme une viande saignante. On apprécie ce genre de film avec le temps, même si, la première fois, ça paraît peu ragoûtant. Belle location.

Fiche IMDb du film.

Je vous mets la bande-annonce pour vous titiller.


mardi 30 août 2011

Your Highness (Votre majesté) - David Gordon Green

J'ai beaucoup aimé A Knight's Tale et j'espérais que Your Highness serait similaire, mais dans un univers de fantasy. Disons que j'ai été assez déçu.

En gros, le prince héritier d'un royaume merveilleux ramène chez lui une princesse qui était prisonnière d'un méchant cyclope qu'il a tué. Au moment du mariage, un méchant sorcier débarque et emporte la jeune femme pour en faire sa vierge sacrifiée. Parce que ce sera sa énième quête, le prince aîné doit être accompagné de son frère. Or, ce prince cadet est un paresseux fumeur de chanvre et un grand parleur. À la fin, on réalise que, bien que disgracieux, ce faux héros est valeureux.

Le mandat que s'était fixé la production, quel qu'il soit, est raté. Dans le meilleur des cas, je peux leur prêter la volonté de rendre le langage de l'époque "comme on l'entendait à l'époque", mais il y a plusieurs gags au goût du jour dont l'humour est sérieusement douteux.

4/10 : Déception. Vaut peut-être une location si vous êtes un "geek" qui aime la vulgarité.

Fiche IMDb du film.

lundi 22 août 2011

Grown Ups et Just Go With It (Grandes personnes et Méchant menteur) - Dennis Dugan

Deux films avec le même acteur principal et le même réalisateur, pourquoi pas faire d'une pierre deux coups ?

Grown Ups

Le coach d'un groupe d'amis d'enfance décède. En sa mémoire, les amis se réunissent. Ils ont changé, ils ont grandi, mais ce décès leur offre une occasion unique de retrouver leurs racines, de toucher l'essentiel.

Belle surprise. J'ai toujours aimé les films produits par des ressortissants du Saturday Night Live. Adam Sandler a été un peu ennuyeux récemment (You Don't Mess With the Zohan), sinon silencieux (ces derniers scénarios datent de 2000), mais j'avoue que cette comédie vaut toutes celles sorties cette année.

Bons acteurs. Bons dialogues croustillants et bien sentis. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant régalé. Pas autant qu'avec Happy Gilmore ou Big Daddy, bien sûr, mais ça valait le détour.

7/10 : Vaut amplement une location.

Fiche IMDb du film.

Just Go With It

Danny a toujours menti pour conquérir les filles, mais le jour où il veut s'investir dans une relation, il doit avoir recours à sa secrétaire pour rendre le change. Ultimement, nous réalisons, comme le personnage, que sa secrétaire le connaît mieux que personne.

Très heureux. J'ai plus tard appris que ce film est inspiré de deux pièces de théâtre françaises. En y récfléchissant, c'est vrai que ça fait un peu « théâtre d'été », mais c'est très bien rodé. Ça donne le goût de louer Cactus Flower, le film américain qui a inspiré Just Go With It.

Adam Sandler est super. Jennifer Aniston l'est aussi, comme d'habitude. Les dialogues sont bien rodés et très « punchés ».

8/10 : À 10$, j'achèterais le blu-ray. On a retrouvé notre bon vieux Adam Sandler.

Fiche IMDb du film.

jeudi 18 août 2011

Gerry - Alain Desrochers

Bon, pas de surprise ici. C'est l'histoire de Gerry Boulet. De sa prime jeunesse à sa mort.

Beau et bon film facile à suivre même pour ceux qui ne connaissent pas la vie de GErry Boulet. Je ne sais pas si ça plaira aux ados, j'en doute vu le sujet.

Mario Saint-Amand est excellent et son jeu à lui seul mérite que vous écoutiez ce film. Pour le reste - réalisation et scénario -, c'est un film qui ne ressort pas du lot.

7/10 : J'ai bien aimé, mais n'ai pas été ému par ce film qui se voulait touchant. Il faut aussi considérer que j'ai vu Starbuck le même soir et que c'est peut-être la qualité de ce dernier qui m'a fait moins apprécier Gerry.

Fiche IMDb du film.

vendredi 12 août 2011

Horrible Bosses (Méchants patrons) - Seth Gordon

Ç'aurait pu être drôle.

C'est l'histoire de trois gars qui ont des patrons chiants et qui cherchent comment se débarraser de ces enfoirés qu'ils ne peuvent plus sentir.

Maintenant que le contexte est là, on se permet une comédie de qualité moyenne tant elle s'épuise à force de vulgarités. Au début, le "fuck my sluty mouth" de Jennifer Aniston est étonnant et presque drôle, mais quand le film est construit presque uniquement sur de telles répliques, on se lasse.

Remarquez que, si on avait pas truffé le scénario de dialogues qui ne servent qu'à proférer des vulgarités, le film aurait duré 30 minutes de moins. En effet, si le "punch" du complot de meurtre arrive après une situation initiale qui me donnait le goût de faire une bonne critique, l'intrigue du film ne tient qu'à ça.

Ce film ne vaut pas une sortie au cinéma. Malgré tout, ça vaut une location d'entendre Keven Spacey dire : "I own you. You're my little bitch."

6/10

Fiche IMDb du film.

mercredi 10 août 2011

Cowboys and Aliens - John Favreau

Je m'attendais - malgré ce titre monstrueux - à mieux de la part du réalisateur - et du monteur - d'Iron Man.

Au lieu d'un film bien tissé et cohérent, on se retrouve avec un film qui part dans tous les sens (on sent le scénariste des Transformers dans ce dédale peu utile de personnages et d'"intrigues"). "Le scénariste", j'ai dit ? Je voulais dire "les six scénaristes", ce qui explique la construction sans queue ni tête d'un film dont, de toute façon, le sujet est absurde.

Et rien d'étonnant côté morale, c'est un film hollywoodien typique; de purs américains affrontent des étrangers - des ennemis, forcément - et s'unissent peu importe leurs couleurs afin d'anéantir ceux qui nuisent à la Liberté...

Même avec des pertes de mémoire, ces gens ont quand même l'esprit patriotique. C'est-y pas beau, ça ?

3/10 : à regarder à la télé seulement si on aime beaucoup la science-fiction. Sinon, vous direz que j'ai été trop généreux avec mon 3.

Fiche IMDb du film.

samedi 6 août 2011

Friends with Benefits (Amour entre amis) - Will Gluck

Deux jeunes gens ambitieux choisissent de vivre le sexe sans l'amour. Bien évidemment, c'est plus compliqué que ça...

La bande-annonce annonçait un film marginal, un film qui oserait aller plus loin que les comédies romantiques américaines, un film où deux personnes font du sexe sans jamais tomber en amour. Eh bien, passé le premier quart du film, on réalise qu'on s'est fait avoir et que c'est une comédie romantique comme les autres qui trouve son peu d'originalité dans le fait que les personnages baisent ensemble avant de tomber amoureux.

Cela n'enlève rien à Mila Kunis et à Justin Timberlake, qui sont excellents. Sérieusement, ce sont de très bons acteurs. Je n'arrive pas à croire que je dis ça du chanteur de NSYNC.

La réalisation et la scénarisation présentent des nouveaux-venus dont seuls Easy Girl et Sea, Sex and Fun sont les seules expériences. C'est bien, mais ils n'ont pas le courage de leurs idées.

Comme dans Easy Girl, on nous annonce quelque chose d'unique (rappelons que le synopsis dudit film est qu'une adolescente accepte de laisser croire à toute l'école qu'elle couche avec des nerds et des ratés quitte à passer pour la pute de service) et on finit avec des généralités un peu cul-cul digne des comédies romantiques hollywoodiennes.

6/10 : à louer, ne vaut pas un billet de cinéma.

Fiche IMDb du film.

dimanche 31 juillet 2011

Edge of darkness (La frontière des ténèbres) - Martin Campbell

Un film super-original (heum) du réalisateur des derniers films de Zorro, de deux James Bond et de Green Lantern. Sérieusement, Campbell a repris la série de BBC Edge of Darkness, qui raconte exactement la même histoire, celle-là même dont il était le réalisateur. Les américains sont très écolos, ils récupèrent tout ce qu'ils peuvent...

L'intrigue est la suivante : le personnage principal (Mel Gibson) poursuit les hommes responsables de l'assassinat de sa fille. Cela le mène au milieu d'un complot gouvernemental impliquant un sénateur ("quoi ! j'y crois pas !" que je vous entends hurler avec étonnement). Gibson joue un personnage troublé et émotif (comme beaucoup trop de ses rôles) et il montre aux spectateurs qu'on peut obtenir la justice par la violence.

6/10 (Il aurait mérité un 7 si ça n'avait été de cette morale américaine douteuse.)

Fiche IMDb du film.

samedi 30 juillet 2011

The Tourist (Le touriste) - Florian Henckel von Donnersmack

Pour un deuxième long-métrage doublé d'un deuxième scénario, je lève presque mon chapeau au réalisateur-scénariste au nom imprononçable. Bon rythme et bonne direction artistique.

Cela dit, le scénario est trop hollywoodien quoiqu'utilisé en palimpeste sur Venise. Inutile de tenter de nous berner, ça reste un "film américain". Une poursuite avec des coups de feu et des cascades, même en bateau, ça reste une poursuite. Il y a peut-être seulement un petit élément théoriquement original, mais c'est en considérant que c'est un film hollywoodien.

Johnny Depp est toujours excellent (comme chaque fois qu'il joue un gars commun qui ne se sent pas à sa place, c'est pas mal son seul casting depuis Dead Man) et Angelina Jolie, bien que bonne, m'a déconcentré avec ses lèvres bizarrement pulpeuses (collagène ? depuis ses premiers films ? alors que le collagène était méconnu ici ?).

Le film vaut une location.

7/10

Fiche IMDb du film.

mardi 26 juillet 2011

The Company Men (Des hommes d'affaires) - John Wells

Des Américains bien nantis perdent l'emploi qu'ils avaient dans une compagnie coté en bourse qui bat de l'aile.

Ben Affleck joue avec la même énergie qu'à l'habitude alors que Tommy Lee Jones et Chris Cooper nous livrent des interprétations bien senties dignes de leur école.

Vous vous demandez si ça vaut la peine ? Quant à moi, je vous recommanderais de regarder Jersey Girl si vous voulez voir Ben Affleck qui perd son travail de plein et qui est soudain tout affligé et qui réalise que les vraies valeurs dans la vie ce ne sont pas l'argent et le travail mais bien la famille et les choses du peuple...

7/10

Fiche IMDB du film.